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ALMA MATER : mère bienfaisante

 

abandonné a la séparation du Cap Ferret

D'azur au tertre d'or sommé de trois pins de sinople, posé sur une mer agitée d'argent, accompagné à senestre d'un phare du même ouvert et ajouré de sable sur un socle de gueules, au voilier contourné du même équipé de deux voiles aussi d'argent brochant à dextre, à l'étoile aussi d'or au canton dextre du chef26

 

Dès l'antiquité, le site est peuplé par les Boïens, affublés d'une réputation de "terribles". Ce peuple celte venu d'Europe centrale serait à l'origine de l'actuelle Bohême. On retrouve dans le nom de la ville cette racine Boïenne avec le pays de Buch. Les Boïens, cités comme « hommes de poix » par le poëte Ausone, vivent de l'exploitation de la forêt et de la pêche. Ils ramassent déjà volontiers les huîtres sauvages du bassin.

La première église, Notre Dame des Monts est citée en 1141. Menacés d'envahissement par les sables que les forts courants des passes de l'entrée du bassin repoussent vers la terre, les habitants du village initial sont contraints de migrer vers les bords du bassin d'Arcachon.
Au XIVe siècle le village fait partie des 17 communes situées autour du bassin d'Arcachon regroupées sous l'appellation de Pays de Buch s'étendant à l'est jusqu'à Belin-Beliet.

Un donjon érigé au XIVe siècle marquait la domination des puissantes familles (les Captaux) de Bordeaux, de Grailly, de Foix Grailly, de Foix Candale, d'Epernon puis de Ruat. 
L'histoire de la ville est intimement liée avec celle de sa forêt et ses conflits afférents : Outre la production de bois pour les constructions navales et pour les habitats, la forêt produit résines, le brais, térébenthine et goudron. Tous ces produits sont acheminés par la mer vers des horizons lointains, même si les difficultés de navigation en sortie de bassin limitent l'expansion du commerce.

La Teste-de-Buch traverse la Révolution sans trop de dommages et agrandit même son territoire en absorbant la paroisse de Cazaux.

Avec la fixation des dunes au XIXe siècle, le pays s'ouvre au développement : construction du canal de Cazaux en 1834, arrivée du chemin de fer 1841, naissance de la station balnéaire d'Arcachon. La pêche profite des technologies nouvelles : chalutage à vapeur, naissance de l'ostréiculture.

La création de la base militaire aérienne de Cazaux en 1915 contribue également à l'essor économique de la région. La station balnéaire de Pyla se construit à partir de 1920.

C'est aujourd'hui, l'activité touristique qui prédomine avec des atouts maîtres : l'île aux oiseaux, la dune du Pilat, la forêt, le banc d'Arguin, le lac de Cazaux, le port ostréicole, les prés salés

Le captalat de Buch

 [1] Avant la conquête romaine en 51 av. J.-C., les Boïates ou Boïens vivaient sur les bords du Bassin et dans la Vallée de La Leyre. Par déformations successives, ils ont donné leur nom au Pays de Buch. Son chef-lieu s’appelait Boïos, à l’emplacement actuel de Lamothe.La Teste de Buch, caput boïorum, ne devait comporter que quelques maisons, peut-être une villa, protégées des vents océaniques par un promontoire (caput) qui s’étendait d’Arcachon à l’Ile aux Oiseaux. Les habitants pêchaient, ramassaient des huîtres sauvages et exploitaient la forêt tirant des pins, poix et goudrons.Au Moyen Age, le premier village, dont il ne reste rien se trouvait dans la lette (vallée entre deux dunes) dite de l’église, à l’entrée de la route conduisant aujourd’hui à la Dune.La paroisse s’appelait Saint-Vincent de La Teste (1200) et il existait une autre chapelle, Notre-Dame-des-Monts (1141. Vers le XIIIe siècle, menacés par les sables, les habitants migrent vers le Nord, plus près du Bassin. Un donjon et une chapelle attenante y sont construits au XIVe siècle. Rasé au XVIIIe siècle, le donjon se trouvait à l’emplacement du square de l’église (l’édifice actuel fut construit en 1663).
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Vue sur la forêt usagère de La Teste
Les trois paroisses de La Teste, Gujan et Cazaux étaient réunies au sein de la seigneurie du captalat de Buch dont les seigneurs, les captaux, furent souvent illustres. Gaston Ier de Foix Grailly est un héros d’Azincourt ; Jean de Foix-Grailly, blessé à Castillon, exilé à Londres puis pardonné, de retour à La Teste de Buch, confirme le droit d’usage à ses sujets (toujours en vigueur aujourd’hui) sur la forêt en 1468 ; Jean-Louis d’Epernon est sénéchal de Guyenne au XVIIe siècle et on doit à François Amanieu de Ruat, le dernier captal, les premiers semis de pins sur les sables blancs. A la différence des Albret qui attachèrent leur fortune à la cause française, les captaux, comme la plupart des seigneurs du Bordelais, restèrent fidèles au parti anglais. Le captalat de Buch jouit en effet, par Bordeaux, d’un commerce florissant avec l’Angleterre et de chartes très libérales octroyées par un duc anglais géographiquement très lointain  A l’origine les premiers vocables sont « caput boïorum » puis « testa in bogio » et enfin La Teste de Buch. Les déformations du latin parlé et du gascon ont donné naissance au terme Buch. En occitan gascon "Pays de Buch" se dit Païs de Bug. Le terme Buch est interprété comme la déformation de boïorum qui signifierait « des boïens » ou « des boïates ». Une grande confusion persiste dans l'identification des deux cultures.Si le nom évoque une peuplade locale, (les boïates, installés dans cette région dès le VIIIe siècle av. J.-C., ou les boïens venus de Bohème), La Teste n’a jamais été la « tête », la capitale de ce Pays de Buch (celle-ci s’appelait Boïos et se trouvait à l’embouchure de la Leyre, actuelle Biganos), et ne fut, au Moyen-Age, que le centre du Captalat de Buch(La Teste + Gujan + Cazaux).Le sens de Teste est donc plus imprécis.
Le mot «caput» peut se traduire par tête qu’il faut donc exclure, mais aussi, selon les auteurs, par extrémité (Quinte Curce) ou embouchure (Jules César).
 Ce pourrait donc être l’extrémité du pays des boïens et donc peut-être le cap soit l’actuelle « île aux oiseaux », repoussant l’embouchureL’abbé Baurein, en 1786, parle du Cap de Buch évoquant nombre de géographes qui l’assimilaient avec le promontoire Curian, du grec Ptolémée. Mais à cette époque on ne pensait qu’au Cap Ferret.D’autres, partant de Cicéron pour qui testa est une coquille de mollusque et d’Horace qui l’emploie pour l’huître, ont relié le mot aux huîtres effectivement consommées dès l’époque romaine.Enfin certains considèrent que c’est un terme de relief. Il est vrai qu’avec ses dunes anciennes, c’était aussi le point le plus haut du pays de Buch.(Source Robert Aufan).

Elle fut construite après la destruction de la ville gauloise de Boios. La ville ancienne a elle-même été plusieurs fois ensevelie sous les dunes, qui ne sont fixées en cet endroit que depuis le XIX° siècle. (Source Crehangec)
Seule la Teste a gardé l’extension « de Buch » dans son patronyme, mais autrefois, lorsque l’on se rendait en Pays de Buch par le Nord (venant des Landes médocaines), on traversait « le Porge en Buch » (la porte du Pays de Buch). Il en était de même pour « Salles en Buch » et « La Mothe en Buch »