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L’histoire des grains de sable se compte en millions d’années. Issu de l'érosion des massifs montagneux (Pyrénées, Massif central), le sable est transporté par les fleuves jusqu’à la mer. Sur le littoral, il se laisse porter par les vagues qui le déposent sur les plages. Il est ensuite arraché par le vent du large et transporté vers l’intérieur des terres.


C’est en rencontrant des obstacles, comme de la végétation, qu’il peut s’accumuler et former une dune. Située à l'embouchure du Bassin d'Arcachon, la dune du Pilat a bénéficié d'apports en sable importants au cours du temps. 

Malgré de nombreuses tentatives passées pour la stabiliser, la dune du Pilat reste mobile et « roule » sur elle-même. Son mouvement, favorisé par la rareté de la végétation, se poursuit tant que le vent apporte du sable. Ainsi, elle se déplace de façon irrégulière entre 1 à 5 m par an vers la forêt. 

NosPlages et lieux de baignades La Teste-de-Buch


Plage La lagune

Plage La salie nord

Plage Lac de cazauxPlage Le petit nicePlage Pyla la corniche

Plage Pyla la corniche

Le Bassin d’ Arcachon et ses effluents…

Avant la construction du réseau d’ assainissement du Bassin d’ Arcachon les communes[Lège Cap-Ferret, Arès, Andernos, Lanton, Biganos, Audenge, Gujan-Mestras, La Teste de Buch, Arcachon] du Bassin rejètent leurs eaux usées dans l’ océan ??? chacune de leur coté et sans traitement. La papeterie de Facture évacue directement ses effluents industriels dans le Bassin d’ Arcachon, via la Leyre.

 

En 1964 : Création d’ un syndicat ayant pour vocation de construire et d’ exploiter un réseau d’ eaux usées d’ origine urbaine et industrielle. Nom : SIACRIBA, puis SIBA

 

En 1967 : Début des travaux des réseaux d’ eaux usées d’ origine urbaine et industrielle. Construction d’ un collecteur général d’ une longueur 65 kms, fonctionnant soit gravitairement, soit en pression, le refoulement est assuré par plusieurs stations de refoulement. (le diamètre augmente de 300 mm pour finir 1500 mm.)

 

Après 1971 : Les premiers rejets en mer devaient avoir lieu, sans aucun traitement par l’ intermédiaire d’ une canalisation ensouillée de 4500 M. Ce projet utopique échoua lamentablement en laissant derrière lui au fond de l’ océan 1500 m de tuyau, que l’ on retrouvera en partie à Biscarrosse-plage ( déjà le courant NORD-SUD… ) et un engin amphibie, toujours échoué qui sert de « récif sous marin artificiel » et de lieu de pêche pour les plaisanciers.

Ce statut fut officialisé au XVe siècle. Les paroissiens de La TesteCazaux et de Gujan (aujourd'hui Gujan Mestras) supplièrent le Captalde l'époque : Jean de Foix-Grailly, de leur donner l'usage de la forêt testerine notamment pour récolter la gemme dont ils tiraient la plus grande ressource. Ainsi la baillette de 1468 reconnait aux habitants le droit de pratiquer le gemmage (moyennant une redevance: le droit gemaire), de ramasser le bois mort pour le chauffage et de couper du bois vert pour construire, avec la permission du Captal. Les habitants sont répartis en deux catégories: les ayants-pins, propriétaires des parcelles et disposant du droit d'extraire la gemme, et les non-ayants-pins jouissant du droit sur le bois mort et le bois vert.

Un timide commerce de la résine extraite permet l'enrichissement de quelques marchands. Le statut de la forêt fut menacé à plusieurs reprises : en 1535, Gaston de Foix, Captal de Buch, n'accepte pas de reconduire les droits d'usage, à moins de se voir verser une forte somme d'argent. Il y eut des difficultés également en 1587 avec le duc d'Épernon, également Captal de Buch. En 1604, une transaction confirma les droits acquis, moyennant augmentation du droit gemaire et versement de 1200 livres au Captal. Les transactions de 1604 et 1645 formulent précisément les droits accordés aux habitants. Ils vont tous dans le sens de la préservation du massif, le droit d'usage doit se pratiquer en "bon père de famille", en évitant de dégrader la forêt et en choisissant soigneusement les pins à abattre avec des officiers du Captal. De plus, les usagers doivent combattre les incendies.

Le Captal Amanieu de Ruat, au XVIIIe siècle cède la propriété "utile" aux ayants-pins, charge à eux d'assumer la servitude due aux usagers. En faits, le droit d'usage devient difficile à pratiquer. Une transaction, en 1759, entre propriétaires et usagers rétablit l'équilibre au profit de ces derniers.

A la Révolution, une partie des testerins revendique le caractère communautaire de la forêt usagère. Le tribunal arbitral du 8 fructidor an II les déboute et confirme la propriété privée des parcelles. La servitude de l'usage reste en vigueur.

Au XIXe siècle

L'exploitation de la forêt constitue depuis longtemps déjà la principale source de richesses de la commune. La forêt de la Teste était formée de deux massifs millénaires, semblables à ceux que l'on connaît aujourd'hui: la Grande Montagne au cœur de la commune, et la forêt d'Arcachon : la Petite Montagne. Ces forêts constituèrent les embryons de ce qui allait devenir la forêt des Landes. Le reste était constitué de dunes de sables mobiles qui inquiétèrent à plusieurs reprises les habitants du bourg. Les résiniers qui exploitaient les forêts de La Teste vivaient la semaine dans des cabanes en bois sur leur parcelles et retournaient au bourg pour passer le week-end.

Le système agro-pastoral était répandu dans la lande à l'est de la frange dunaire du littoral.

Le commerce maritime apportait également quelques revenus pour les pêcheurs des paroisses d'Arcachon et de La Teste-de-Buch.

Le bourg de la Teste était constitué d'une centaine de maisons isolées et placées sans aucun ordre. En été, le moindre souffle de vent soulevait d'épais nuages de poussière, alors qu'en hiver la boue rendait les rues impraticables. L'aspect général du bourg donnait une impression de pauvreté et de désolation. Le flux et le reflux des marées pénétrait profondément dans les prés salés et débordait parfois jusqu'à l'église.

Le XIXe siècle fut un siècle durant lequel de nombreuses expérimentations eurent lieu pour valoriser la plaine de Cazaux sur le plan agricole. La Compagnie d'Exploitation et de Colonisation des Landes creusa le Canal de Cazaux en 1835.

En 1841, le train arriva à La Teste avec la création de la ligne Bordeaux-La Teste. Cet événement bouscula les habitudes et la région commença à s'ouvrir au tourisme. On vint alors de Bordeaux assister aux courses landaises dans les arènes de La Teste ou d'Arcachon. En 1857, prélevée sur le territoire de la commune de La Teste, Arcachon fut par décret impérial de Napoléon III, érigée en commune indépendante ; dans les années 1860, les frères Pereire y créèrent la Ville d'Hiver.